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Le sondage révèle que les petites et moyennes entreprises (PME) du Canada et des États-Unis sont préoccupées par les effets du changement climatique, mais que peu d'entre elles ont des plans d'action.
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Les entreprises s'attendent à ce que les effets physiques du climat perturbent leurs activités au cours des cinq prochaines années, les phénomènes météorologiques graves et imprévisibles venant en tête de liste, tandis qu'un tiers en ressent déjà les effets.
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Les PME disent qu'elles auraient besoin d'aide pour comprendre l'impact du changement climatique sur leurs activités.
MONTRÉAL, le 7 déc. 2022 /CNW/ - Les répondants d'un sondage de l'Institut pour le climat de BMO réalisé auprès des petites et moyennes entreprises (PME) d'Amérique du Nord se disent très ou assez préoccupés par les impacts des changements climatiques, mais d'autres priorités et les coûts élevés de l'atténuation des effets du climat font que peu d'entre eux ont mis en place des plans pour lutter contre ces changements.
Le premier sondage de l'Institut pour le climat de BMO sur l'opinion des PME à l'égard des changements climatiques a révélé que 69 pour cent des répondants s'attendent à ce que les impacts physiques du climat perturbent les activités au cours des cinq prochaines années, et près d'un tiers d'entre eux affirment que les phénomènes météorologiques violents posent déjà des problèmes. Malgré cela, seulement 24 pour cent des entreprises canadiennes ont mis en place un plan pour y faire face. Aux États-Unis, le nombre de celles qui ont un plan augmente légèrement à 28 pour cent. De nombreuses PME disent ne pas savoir par où commencer ou se concentrent sur des défis plus immédiats pour justifier le coût de l'atténuation du changement climatique.
Les PME représentent plus de 98 pour cent des entreprises au Canada et plus de 99 pour cent aux États-Unis. Elles emploient environ 70 pour cent de la main-d'œuvre totale et sont à l'origine de la création de plus de la moitié des nouveaux emplois nets dans le secteur privé au cours des dernières décennies; pourtant, elles ont le sentiment de recevoir très peu de soutien de la part du gouvernement et des partenaires extérieurs pour les aider à faire face au changement climatique.
Pour progresser dans la lutte contre le changement climatique, les PME ont besoin de conseils et de soutien
« L'Institut pour le climat de BMO a commandé ce sondage pour chercher à mieux comprendre comment les PME - des participants fondamentaux à une transition énergétique réussie - perçoivent les changements climatiques ainsi que les défis et les possibilités qui y sont associés, a indiqué Susan McGeachie, chef, Institut pour le climat de BMO. Si nous n'avons pas été surpris que la plupart des PME ne disposent pas encore d'un plan de lutte contre le changement climatique, pour une myriade de raisons, nous avons été surpris d'apprendre que tant d'entre elles en ressentent déjà les effets. Il existe des stratégies adaptées aux PME qu'elles peuvent entreprendre dès maintenant pour protéger leurs entreprises contre les risques liés au changement climatique dus à des facteurs tels que l'évolution des conditions météorologiques, et des mesures visant à accélérer une transition à faible émission de carbone. »
« Les résultats du sondage révèlent que 35 pour cent des entreprises qui ont un plan le font pour répondre aux attentes des clients, tandis que celles qui n'en ont pas cherchent des conseils et du soutien pour atténuer les effets des changements climatiques sur leurs activités, a poursuivi Michael Bonner, chef, Services bancaires aux entreprises au Canada, BMO. L'ambition climatique de BMO est d'être le principal partenaire de nos clients dans la transition vers un monde carboneutre. Nous nous attachons à les aider à prospérer et à progresser en contribuant à leur compréhension des risques climatiques, en les conseillant sur leurs plans climatiques et en discutant de leurs options financières. »
Les résultats du sondage contrastent avec les mesures que prennent de nombreuses grandes entreprises pour gérer les émissions de gaz à effet de serre dans l'ensemble de leur chaîne d'approvisionnement. Que ce soit par le biais d'initiatives de divulgation collaborative ou par elles-mêmes, les grandes entreprises demandent de plus en plus à leurs fournisseurs de déclarer leurs émissions de GES, ce qui leur permet de calculer, de surveiller, de divulguer et, en fin de compte, de réduire l'intensité carbonique de leurs produits. Toutefois, peu de PME (15 pour cent au Canada et 19 pour cent aux États-Unis) considèrent la réduction des gaz à effet de serre et les autres risques liés à la transition comme le principal impact du climat sur leur entreprise. Au contraire, 44 pour cent des répondants perçoivent le changement climatique sous l'angle de régimes météorologiques sévères et imprévisibles, ce qui pourrait les amener à rater des occasions liées au climat et à la transition vers une économie à plus faible intensité de carbone.
« Il est intéressant de noter que si la plupart des PME ne font pas encore des émissions de GES une priorité lorsqu'elles envisagent le changement climatique, beaucoup de ces entreprises font partie des chaînes d'approvisionnement d'organisations beaucoup plus grandes qui le font, a ajouté Mme McGeachie. Il s'agit d'une lacune qui devra être comblée à mesure que les grandes entreprises chercheront à comprendre les émissions et à y remédier tout au long de leur chaîne de valeur. Il faut du temps pour mettre en place les systèmes permettant de mesurer et de suivre les émissions de GES; c'est donc une chose à laquelle les PME doivent commencer à réfléchir dès maintenant. »
Pour les PME, les facteurs économiques et commerciaux sont les plus importants pour faire avancer l'action climatique :
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30 pour cent des répondants canadiens et 19 pour cent des répondants américains ont déclaré que les coûts des GES ont déjà un impact sur leur rendement économique.
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24 pour cent des entreprises canadiennes et 27 pour cent des entreprises américaines s'attendent à ce que la tarification du carbone soit un défi d'ici trois ans.
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Près d'un tiers des entreprises américaines ayant des plans climatiques les ont mis en place parce qu'elles s'attendent à ce qu'ils améliorent leur rentabilité ou la valeur de leurs actions, ou les deux.
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Dans toute l'Amérique du Nord, 21 pour cent des répondants ont déclaré que les attentes des investisseurs avaient influencé leur décision d'adopter une politique en matière de changement climatique.
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De nombreux répondants ont déclaré être trop préoccupés par l'inflation, la chaîne d'approvisionnement et les questions de travail pour mettre en œuvre des stratégies climatiques.
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Plus de 90 pour cent des chefs d'entreprise au Canada et aux États-Unis ont déclaré être préoccupés par l'inflation et la hausse des taux d'intérêt.
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Au Canada, 80 pour cent des PME ont classé les pénuries de main-d'œuvre comme la plus grande préoccupation, avant les défis de la chaîne d'approvisionnement (77 pour cent) et le changement climatique (71 pour cent). Aux États-Unis, 80 pour cent des PME considèrent les goulets d'étranglement de la chaîne d'approvisionnement comme leur principale préoccupation, après l'inflation et la hausse des taux, tandis que le changement climatique arrive au même rang que la pénurie de main-d'œuvre pour environ 70 pour cent d'entre elles.
Les PME pensent que leurs banques peuvent les aider à planifier
Quarante pour cent des PME sont en train d'élaborer un plan climatique, mais seulement 19 pour cent d'entre elles aux États-Unis disent se sentir soutenues par le gouvernement. Au Canada, ce chiffre tombe à neuf pour cent. Le sondage a révélé que de nombreux dirigeants voient des possibilités de partenariat avec leurs institutions financières; sept répondants canadiens et américains sur dix ont déclaré que les institutions financières pourraient les aider à mieux aligner leurs activités sur les objectifs en matière de changement climatique. Au Canada, 17 pour cent des dirigeants de PME ont déclaré que leurs institutions financières jouaient déjà ce rôle, contre 27 pour cent aux États-Unis. Près de la moitié des chefs d'entreprise estiment que les institutions financières pourraient faire davantage pour les aider dans leurs plans climatiques.
Au Canada et aux États-Unis, plus de 80 pour cent des PME se disent très ou assez intéressées par les informations qu'elles pourraient obtenir de leurs banques sur la façon de faire face au changement climatique, y compris les programmes de prêts à taux réduit pour aider à couvrir les coûts associés.
« L'un des principaux défis que doivent relever le Canada et les États-Unis pour progresser vers l'atteinte des objectifs nationaux en matière de changement climatique est que nous ne disposons toujours pas d'incitations économiques appropriées pour décarboniser et investir dans des activités plus résilientes, en particulier lorsque les coûts associés à la lutte contre le changement climatique sont très incertains, a précisé Mme McGeachie. Ces défis créent une divergence entre la stratégie des entreprises et les objectifs politiques de décarbonisation, en particulier pour les PME. »
L'Institut pour le climat de BMO
Établi en 2021, l'Institut pour le climat de BMO est un centre d'expertise faisant le pont entre la politique, la science et les finances afin de contribuer à façonner le marché pour les solutions climatiques. L'Institut s'efforce de faire progresser l'action climatique en mettant l'accent sur la décarbonisation, la résilience et la justice climatique. Le sondage de l'Institut pour le climat de BMO a été réalisé par Pollara auprès de plus de 600 chefs d'entreprise aux États-Unis et au Canada entre le 18 et le 21 octobre 2022.
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SOURCE BMO Groupe Financier
Pour plus de renseignements: Relations avec les médias : Marie-Catherine Noël, Montréal, MarieCatherine.Noel@bmo.com, 514-877-8224
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